Vous secouant violemment, vous parvenez à vous dégager. Vous courrez vers les escaliers que vous grimpez quatre à quatre. Vous n'avez que le temps de vous engouffrer entre les portes qui se referment. Vous poussez un soupir de soulagement en reprenant votre souffle. Le train démarre et l'employé arrive sur le quai, furieux. Vous laissez échapper un sourire. Le terminus, relativement proche de chez vous est à une dizaine de stations de celle que vous venez de quitter et vous vous asseyez confiant sur un strapontin. La station suivante est la gare que vous avez aperçue plus tôt dans la rue. Le train s'immobilise et votre regard se perd parmi les affiches de publicité. Le temps vous parait curieusement long dans cette station. Vous ouvrez la porte et vous regardez au dehors. Le quai est désert et silencieux.